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Intimement liée aux sens, l'œuvre d'Agnès Bouche porte en elle le rêve d’une communion parfaite entre les peuples, les différentes cultures ou croyances. 

La priorité donnée au langage, orchestre parfois un mélange d’idiomes et de mots diverses à la surface des tableaux ou encore dans les commentaires qui les entourent. L’œuvre d’art se trouve alors entourée d’un cocon de poésie, de proverbes et d’aphorismes, tandis que ces derniers vont et viennent entre le tableau et son entourage. On y observe une pratique picturale entre relief et impalpable, par laquelle la raison cartésienne s’effondre, tandis que la notion de rencontre et d’union s’affirme dans le champ de l’invisible. 

Quelque chose se cache dans une autre strate de la réalité, celle-là même qui n’est pas immédiatement perceptible, mais affleure à la surface des tableaux. L’acte de création devient une fonction naturelle consistant à reconnaître une autre dimension de nous-même. Chaque œuvre témoigne d’une soif de connaissance, mais d’une connaissance qui passe par des chemins détournés, par une spiritualité douce et limpide. Celle-ci implique de se dépouiller du rationnel et d’accepter de se laisser porter, autrement dit de se livrer en toute légèreté à un lâcher-prise essentiel. 

Pour l’artiste, il existe un champ de conscience dans la nature, une source de vie plus vaste à laquelle nous appartenons tous et par laquelle nous sommes reliés. 

Les lignes symbolisent ces liens et les couleurs, la joie de se savoir sans cesse en devenir. Notre regard évolue, chargé du pouvoir que l’instant présent nous procure, et nous aide à retrouver ce contact avec la source de notre existence, celle qui nous transporte vers cette vaste notion d’Univers, unis vers... Comme un élan de vie insufflé à ces œuvres, il faut y voir le reflet des tréfonds de nos âmes et leurs communions: leur union engagée dans un même voyage, une même direction.

Laure Jaumouillé, Critique d'Art

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Une «Générosité qui pétille» c’est ce que dégage Agnès Bouche Barbare à la première rencontre et c’est aussi ce que l’on retrouve dans ses œuvres. D’abord, c’est la couleur et la forme qui s’imposent, puis à mesure que l’œil se rapproche, la transparence se révèle, et donne à percevoir l’existence sous-jacente, de quelque chose d’autre, de différent, au-delà des matières utilisées. Quelque chose de léger, joyeux, vivant, un peu comme une farandole ou une fête. Car Agnès travaille les matières, les transparences comme un support à son inspiration et la magie opère. Un travail unique et harmonieux.

France Inter - Brigitte Forest, journaliste 

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« Franchir le pas de sa porte vitrée, c’est déjà accepter ce voyage. Pénétrer dans ce hall sous forme de véranda luxuriante, c’est explorer. Prendre la main tendue d’Agnès qui vous emmène sans plus tarder dans son univers. Vous entrez dès lors dans un intérieur cosy, une sorte de projection de l’artiste qui habite ses murs. Bienvenue dans le petit monde chaleureux d’Agnès. Un riche univers contenu à grand-peine dans cette villa aussi coquette qu’inattendue, entourée d’un jardin luxuriant sur la Butte Bergeyre, non loin du romantique canal Saint-Martin. C’est peut-être parce que sa muse est Dame Nature qu’Agnès a élu domicile dans ce nid de verdure, après avoir sillonné l’Europe pendant 12 ans. Les nombreuses fenêtres et autres baies de la maison permettent à la lumière d’accentuer le relief des œuvres de la maîtresse des lieux. Agnès cohabite avec elles, et offre volontiers au visiteur, la clef de ses créations où se mêlent avec gaieté le bois brut et les pigments naturels. »

 Reçue au concours des Beaux-Arts de Paris, Agnès a poursuivi son cursus d’art plastique à l’Académie Charpentier où elle a achevé ses études avant de quitter la capitale. "Curieuse de nature et avide d’aventures, j’ai alors sillonné l’Italie", raconte Agnès. "Je me suis ainsi imprégnée de sa culture, de sa richesse artistique. J’y ai bien sûr appris la langue souvent pleine d’humour et de bon sens, et je me suis entourée comme par enchantement de créateurs et d’artistes de tous bords". C’est à Milan qu’elle devient styliste de mode. S’ensuivent Ravenne puis Rome où elle réalise de nombreux projets touchant divers métiers de la création. Encore un départ et Agnès pose ses valises deux ans, au Danemark. Une autre étape déterminante et un changement radical d’univers, parfaitement complémentaires. Le style danois est plus sobre, plus épuré que l’italien. Agnès y complète son apprentissage, suit des formations, progresse dans la peinture. C’est au contact de différents artistes et au fil de ses voyages qu’elle perfectionne sa technique. Ses tableaux, «entre peinture et sculpture», ont une taille pouvant atteindre plus de trois mètres. "C’est une conjugaison de bois d’essences diverses", explique Agnès, "chaque pièce est découpée, lissée, transformée, pour obtenir le relief désiré". Leurs couleurs et leurs formes juxtaposées ou associées, sont insérées dans un univers plus sobre, constitué de fonds patinés et plus abstraits. Agnès "aime les contrastes, car ils génèrent un mouvement". En composant, elle cherche à obtenir un rythme, une cadence. Car c’est bien l’élan de vie que l’artiste insuffle à ses œuvres. Rien d’étonnant puisqu’elle ne crée qu’en musique, dans son atelier perché au dernier étage de sa maison. Il en résulte un travail intimement lié aux sens, du regard au toucher, entre relief et impalpable, entre défini et éthéré.

 En écho à sa peinture, l’artiste s’inspire de poèmes ou de citations d’auteurs, mais aussi de ses propres écrits. Un de ses thèmes préférés est la calligraphie d’origines diverses (sanscrit, hébreu, japonais, hindi, grec, arabe, chinois, perse, mais aussi français, anglais ou italien). "J’ai toujours été sensible à l’esthétique de la calligraphie", explique Agnès. "Je choisis certains mots ou idéogrammes percutants symbolisant différentes formes de cultures". Elle joue avec leurs formes et jongle avec ces supports choisis parmi des fragments de pensées inhérents à la nature et à son pouvoir sur l’évolution humaine. Agnès les superpose dans le but de créer une sorte de lien ethnique imaginaire qui rapprocherait et unifierait de façon poétique la diversité des peuples. Car c’est avant tout à l’humain que s’intéresse Agnès dont la maison est toujours ouverte aux nombreux convives venant des quatre coins du monde. Depuis 2 ans, des chefs de tribus d’Amazonie séjournent dans l’antre de la créatrice. "Je soutiens les associations comme Les amis de L’espace Krajcberg, Akiri ou Terre de Forêt, engagées dans la défense de l’environnement et contre la déforestation aux côtés des Indiens d’Amazonie" explique Agnès pour qui la forêt est plus que jamais la matrice originelle.

 C’est de retour à Paris qu’Agnès rentre à la Maison des Artistes puis devient membre en 2009 des Ateliers d’Art de France, label de qualité des métiers d’Art français. Gratifiée par l’appréciation du public à l’ égard de son travail, Agnès est sélectionnée en 2013 pour participer à l’exposition « Révélations » au Grand Palais, et présente une vingtaine de ses œuvres au Palais de Tokyo à l’occasion du Prix du Style. Dernièrement, elle a exposé à Bâle durant Art Basel, à Marseille, à la Galerie Jupiter sur l’île Saint-Louis au cœur de Paris. À Miami, elle expose au Convention Center, et sera présentée à la Galerie Art Bastion de Wynwood.

 Mais Agnès garde toujours un pied dans son pays d’origine puisque ses œuvres sont visibles actuellement dans le sud de la France, à la galerie du château Romassan (Le Castellet), jusqu’au 15 octobre. Certains tableaux embarqueront entre temps, du 23 au 26 septembre, pour Monaco, à l’occasion du 25e anniversaire du salon MYS « Monaco Yacht Show 2015 ». Une manifestation où 120 super yachts issus des chantiers navals les plus reconnus au monde sont visibles. Les personnes désireuses de faire connaissance avec l’artiste et son univers sont attendues ensuite au Carrousel de Louvre, à Art Shopping, les 25 et 26 octobre prochains, ainsi qu’à Genève à Lamarquein Galerie où elle est représentée, et élue « Artiste du mois » en Novembre. Une exposition qui s’étendra jusqu’en février 2016. S’ensuivra une exposition « Art, Mode & Design » au Palais de la porte Dorée, dans le 12e à Paris, au printemps prochain. Agnès collabore aussi régulièrement avec des cabinets d’architecture comme Interior Design Factory, ou Aye Design, sur des projets entre Londres et Paris. Comme un lien entre les arts et les pays, autant de lieux privilégiés à travers le monde, pour cette artiste dont les courbes qu’elle dessine font oublier les frontières et les barrières de l’âme.

Diana Saliceti, Journaliste, Corse Matin

Maison & Jardin, Octobre/Novembre 2015

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Dans sa joie de vivre, c’est le bois qui donne le « la »...

L’immobilité de l’arbre n’est qu’une illusion. Sous l’écorce, sans cesse, circule la sève dans un tissu serré de fins canaux : le liber. Étrangement, d’une capillarité comparable, naît, dans l’être vivant que nous sommes, la pensée. Séparé de la partie profonde de l’écorce, le Liber servit aux hommes des temps anciens qui tracèrent les premières lettres, tentèrent de nous transmettre leur histoire et leur mystère. Puis le mot Liber au fil de ses voyages à travers les siècles nous a offert ce riche héritage : le livre et la liberté. Les créations d’Agnès ressemblent aux grands livres où derrière l’immobilité des signes, circulent le sens et le sensible. Entre la pensée et son support, la sève des couleurs dessine la liberté. Trop vaste, trop vague, le mot tableau… Chaque création d’Agnès est un Liber d’où se dégage une impression d’harmonie et de gaité, une réelle et authentique énergie vitale.

Jean-Joseph Julaud - Écrivain et auteur 

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Le monde fabuleux d’Agnès est une invitation à briser la morosité et à retrouver le sourire.

Gaîté, joie de vivre , couleur, chaleur, rarement une artiste a donné autant d’elle-même, de son irrépressible énergie, de son amour de la vie, de sa gourmandise d’être. Car la vie peut être savoureuse et Agnès nous l’offre en partage. Ses créations témoignent de ce qu’il y a de plus pur et de plus dense en nous, l’énergie de l’enfance, sa simplicité, sa pureté. Elles sont une simple allégorie à la vie.

Les pièces sont séparées mais font partie d’un tout, comme l’univers dont chacun fait partie. L’œuvre d’Agnès est à son image, et ne finira pas de nous étonner. Car Agnès ne ressemble à personne.

Avec un talent unique, elle façonne la vie comme une œuvre d’art, cette vie formidable de bonheur et de cruauté. Elle crée comme elle respire, avec courage, passion, curiosité et désir. Elle porte toute l’énergie positive qu’un être humain peut porter et offrir. Ses œuvres nous transmettent cette énergie vitale, véritables talismans, tableaux Porte-bonheur.

Ils sont l’invitation à la vie d’une artiste libre, d’une femme libre.

Karine Zibaut - Écrivain et photographe

 

 

 

 

 

 

Exposition RÉVÉLATION
Grand Palais - Paris - Salon Révélation - Série " calligraphie"

 

Article dans Deco Mag, juillet/août 2015 :